Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”.
Mon avis :
Frais et dur à la fois, une fois plonger dans ce roman, on a du mal à en sortir. Les personnages y sont attachant, Linnea avec sa rancoeur, ses regrets et ses nombreuses questions sans réponses mais aussi Pia, sont amie décédée que l'on apprends à connaïtre à travers les souvenir de Linnea.
Le style de l'auteure est toujours très agréable, même s'il est ici un peu différent, la narratrice était une adolescente.
Ce livre amène à réfléchir avec légéreté sur le sens de la vie et de la mort, de la religion, de l'amitié ...
On passe donc facilement tout au long de cette lecture du rire à la tristesse, les deux se mélant dans certaines situations, ne sachant plus si il faut en rire ou au contraire pleurer. Livre très émouvant.
Une très bonne découverte pour moi. Je me met illico à la suite : Entre le chaperon rouge et le loup, c'est fini.
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